BON AN, MAL AN…
C’est une Liwymi en mode mère larguée qui se présente à vous ce jour. Et une Liwymi en mère larguée, c’est une Liwymi qui gueule… Et une Liwymi qui gueule, c’est une Liwymi qui culpabilise. Et une Liwymi qui culpabilise, c’est une Liwymi qui se sent encore plus larguée…
Avec ce froid sibérien, les départs à l’école se transforment en expédition de l’extrême. Un collant sous le pantalon, deux paires de chaussettes, un tee-shirt, deux sous-pulls, un pull, une grosse doudoune, un bonnet… Et il manque toujours un gant, une écharpe, le baume pour lèvres… Et il y a toujours un cahier à signer au dernier moment, des cheveux à démêler. Je cours après le temps, les précieuses minutes glissent entre mes doigts comme des savonnettes, et je m’énerve, je m’énerve !
J’ai un côté ours (ah bon ?). En hiver, j’hibernerais volontiers. Ou, du moins, j’aimerais vivre au ralenti. Or, la cadence s’accélère, au boulot, avec les enfants (et leur père absent depuis des semaines et ne daignant pas prévenir de son éventuel retour). J’aimerais aussi pouvoir céder quelquefois à mes penchants égoïstes… N’avoir à m’occuper que de mes fesses une fois de temps en temps. Mais je trouve pas le créneau.
Aujourd’hui, j’ai un an de plus. Et l’impression de laisser filer le temps, de passer à côté d’opportunités qui seront de moins en moins nombreuses. Personnelles et professionnelles. Gros coup de blues, en fait.
Je vais prendre mon lundi… M’octroyer une journée pour reprendre contact avec moi-même. Et me reposer. Aller au spa, au hammam. De l’eau et de la chaleur enveloppantes comme les bras d’un homme. Un lieu où tout ne sera que calme, luxe et volupté. Ce sera mon cadeau d’anniversaire.