ODE À NORBERT
En demi-finale, ils ne sont plus quatre…
Cyril, Tabata, Jean ont du souci à se faire
Car, face à eux, il y a le grand Norbert,
Plus que jamais prêt à combattre.
Premier défi : une épreuve de MOF*
Norbert, défaitiste : “Moi je suis moins MOF que bof.”
Pour voir ce que chacun vaut,
Le chef Etchebest leur fait préparer un carré de veau.
Le gars est un grand Basque
Qui, pendant qu'ils seront à l'œuvre,
Leur collera aux basques
Et leur fera avaler nombre de couleuvres.
Très vite, Norbert en a plein le râble :
"Aujourd'hui, je me sens pas capable…"
Plus le temps s'écoule, plus il est abattu,
Il en a plein le cul de la laitue.
Dans un premier temps, il se fait jarter
Je me dis que j'aurais mieux fait de regarder Arte.
Mais ce soir, les règles sont toutes bizarres,
Personne ne se qualifie, mais personne ne part.
Puis, les candidats doivent revisiter le rouget barbet.
Trois sur quatre se sont chopé des pénalités,
Mais je vais pas t'expliquer le comment du pourquoi
Sinon, on est encore là dans un mois.
Parmi les trois qui commencent à la bourre,
Il y a évidemment Norbert,
Et quand démarre le compte à rebours,
Il est quand même un peu véner.
En se saisissant d'un artichaut,
Il reprend du poil de la bête.
Plein d'entrain, il dit : "Ça va être chaud !"
Mais il en chie avec les arêtes.
Le plat doit porter leur “signature”
Chacun peut y exprimer sa vraie nature.
Mais personne ne se qualifie,
Ce soir, les règles sont vraiment toutes moisies…
Maintenant, les candidats doivent cuisiner sur un yacht.
Et, crois-moi, vu les vagues, c'est pas une épreuve pour les fiotes.
Mais non, c'est pas de toi que je parle, Norbert,
Même si tu as un putain de mal de mer.
Les candidats mitonnent des bouchées
Pour des milliardaires à chihuahas,
Les deux embagouzés sont vraiment bouchés,
(Mais la rime est riche, ha ha ha !)
Norbert a fait des huîtres à la menthe,
Un plat parfait pour une amante,
Mais les friqués bling-bling, ils aiment pas ça,
Ils préfèrent la bouffe de Tabata.
Une fois encore, personne n'a gagné.
C'est nul cette règle, personne peut le nier.
On les retrouve en épreuve de la dernière chance ;
Je suis nazebrock, bientôt la délivrance.
Car l'heure avance
à Paris comme à Vence
(Eh oh, c'est pas marqué Rimbaud !
Ce que je te fais, c'est déjà bien beau…)
Pour finir en beauté,
Le canard, ils doivent revisiter,
Et moi, j'en ai plus que marre,
Mais c'est normal d'en avoir marre au canard !
Ça y est, la messe est dite,
Tabata est éliminée,
Norbert fait partie de l'élite,
et la Brésilienne est minée.
La semaine prochaine, c'est la finale,
Face à Nono : Jean et Cyrille.
Que du lourd, que du viril,
Norbert, entreras-tu dans les annales ?