UN PETIT POIDS DANS LA TÊTE
Quoique (fausse) blonde, je suis une personne extrêmement futée ! Si, si.
Ainsi, dressant le constat d'un pouvoir de séduction plus que limité (en tout cas, vis-à-vis des hommes qui me plaisent et – plus important – vis-à-vis de moi-même), j'ai cherché à en comprendre les causes pour tenter d'y remédier. J'en ai vu trois principales :
1/ Je suis pas une personne facile ;
2/ Je suis vieille ;
3/ Je suis a/grosse et b/moche.
Pour le 1/ et le 2/ on va dire que j'y peux pas grand-chose, surtout pour 2/ et pour 1/, faites pas chier !
Pour le 3/, j'ai pensé qu'il y avait peut-être quelque chose à faire, au moins en ce qui concerne le sous-point a/ (vous aurez noté, j'espère, mon esprit remarquablement analytique).
J'ai donc eu l'idée brillantissime de:
1/augmenter ma pratique sportive (ça, facile, je kiffe) ;
2/adopter une alimentation plus saine (bon, on va arrêter les points et les sous-points, ça saoule tout le monde).
“Manger plus sainement”, pensais-je, mais certainement pas me mettre au régime. Le dernier régime que j'avais fait – j'avais 17 ans – s'était traduit dans un premier temps par une perte de poids de 4 kg, et dans un second par une reprise… de 20. J'avais alors décidé de bannir toute forme de régime de mon mode de vie. Grand bien m'en avait pris, puisque j'avais reperdu au fil des ans, naturellement, une bonne partie de ces kilos surnuméraires.
… Jusqu'à aujourd'hui. Car le fait est qu'on passe rapidement – et presque sans s'en rendre compte – d'une “alimentation plus saine” aux restrictions pures et simples. A un régime, donc. Où l'on limite les matières grasses et les aliments sucrés, accroît la quantité des protéines ingérées… avant de se jeter, sur les coups de 23h00, sur le tarama et les Pepito des enfants (aïe le gras, Caramba !).
Au bout d'un mois, le bilan est ébouriffant : j'ai perdu pas moins de… 100 g. Waouh, trop de la balle! Et habitué mon organisme à bouffer des Taillefine au goût merdique plutôt que des Danone nature classiques. Si je reprends une alimentation “normale” pour moi (incluant Bounty, nounours à la guimauve, mozzarella di buffala… et autres délices de l'existence des mères célib'), je vais plus entrer dans mon jean Pantashop.
Si je veux tirer tirer un bilan plus général, je dirais que :
1/ j'ai toujours autant de bourrelets ;
2/ mais je vais faire avec – j'ai passé l'âge des dérèglements alimentaires.
3/ et je finirai bien par (me) plaire quand même.