ZEN, SOYONS ZEN
Avant que mon lectorat adoré, et néanmoins potentiellement sycophante, n'alerte la DDASS, un post-scriptum à ma note précédente s'impose.
Depuis lundi, et jusqu'à aujourd'hui, j'expérimente la matinée à la cool. J'avais quelques jours de congés à solder et je ne pouvais les caser que cette semaine qui a pour particularité de n'avoir rien de particulier. L'occasion d'aller voir ma banque, toujours à Paris, et de m'occuper de ma déclaration de revenus, un peu compliquée cette année du fait de ma séparation et de l'achat d'un appartement.
Et, de fait, c'est la première fois depuis que j'ai des jours de congés alors que mes filles sont à l'école. Ou, plus précisément, que princesse Aurore a classe, vu que Nausicaa est en voyage scolaire outre-Manche.
Eh bien, cela n'a rien à voir ! Je suis d'une coolitude absolue. D'habitude, dès le réveil, je n'ai en tête que la montre et le fait que je dois enchaîner direct avec le bureau. Là, je ne suis pas à dix minutes près. Je ne stresse pas et je ne stresse pas ma fille.
Et il m'a fallu ces deux jours de congé pour réaliser qu'en temps "normal" (si tant est que la vie d'abrutis que l'on doit mener soit "normale") aussi, je ne devrais pas être à dix minutes près ! D'autant que, souvent, les quelques minutes que j'arrive à grapiller, je les perds dans un embouteillage. Sans compter qu'il vaut quand même mieux arriver détendue au travail, que minée parce qu'on s'est encore énervée pour une connerie.
C'est ce qui me fait avancer, dans la vie : le fait qu'à chaque expérience, même la plus insignifiante, on est susceptible de progresser, d'améliorer sa vie et d'adoucir celle de ses proches. Pour certaines choses, on aimerait juste que ça prenne moins de temps…